Voici les thérapies que nous proposons :
1. Thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT)
Les ondes de choc extracorporelles sont des ondes sonores de haute énergie générées par un appareil médical et qui pénètrent dans le corps de façon peu douloureuse. En médecine interne, elles permettent d’éliminer par ex. les calculs rénaux et urinaires sans opération.
En orthopédie et en analgésie, la thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT) est utilisée pour traiter les troubles au niveau des muscles, des tendons, des articulations et des os.
Alors qu’en médecine interne, une forte dose d’énergie est nécessaire afin de réduire la taille des calculs, la thérapie par ondes de choc orthopédique permet d’utiliser une dose bien plus faible. Ainsi, on n’a besoin que d’un dixième de la dose nécessaire à la fragmentation de calculs rénaux.
L’objectif de la thérapie par ondes de choc en orthopédie est d’influencer les tendons, les parties des capsules articulaires, le périoste et les parties des nerfs. Le traitement par ondes de choc extracorporelles peut entraîner un soulagement voire l’élimination des douleurs.
Les pathologies les plus souvent traitées par ESWT sont les suivantes :
- l’épicondylite latérale du coude et l’épicondylite médiale
- les douleurs chroniques des épaules
- l’épine calcanéenne plantaire
- l’arthrose
- les pseudarthroses (fractures osseuses ou ostéotomies qui ne guérissent pas)
- la maladie de Dupuytren
À côté des maladies nommées ci-dessus, il existe encore bien d’autres pathologies où la thérapie par ondes de choc extracorporelles peut s’avérer judicieuse. Nous nous tenons à votre disposition pour discuter avec vous des possibilités pour traiter vos troubles médicaux à l’aide de l’ESWT.
Le traitement est effectué de la manière suivante :
Un gel à ultrasons est appliqué sur l’articulation concernée. La tête à ultrasons de l’appareil à ondes de choc est attachée dessus puis positionnée avec précision. L’écran à ultrasons permet de voir la position de l’onde de choc entrante. Le patient tient en main le déclencheur du générateur d’ondes de choc et c’est lui qui déclenche une série d’impulsions en appuyant dessus de façon continue. Il peut à tout moment interrompre immédiatement la thérapie en relâchant le générateur. Pour que le traitement puisse réussir, il est essentiel que les impulsions soient dirigées exactement sur le point douloureux afin qu’elles déclenchent aussi les douleurs qui sont engendrées par les mouvements du quotidien. En règle générale, les douleurs engendrées lors de la thérapie s’estompent après env. 500 impulsions de façon que le patient devra le cas échéant retrouver le point le plus douloureux et le régler. Le contrôle continu par le médecin traitant est garanti.
Selon l’indication, la thérapie est effectuée à une fréquence hebdomadaire avec 1 500-3 000 impulsions par session de traitement. Le nombre de traitements dépend de la façon dont chaque patient individuel répond à la thérapie par ondes de choc et depuis quand les douleurs persistent.
Après les premiers passages thérapeutiques, il se peut que l’articulation traitée soit provisoirement plus sensible, c’est-à-dire que le patient ressent temporairement davantage de douleurs. Cette sensibilité accrue à la douleur diminuera cependant à nouveau. On remarquera alors la plupart du temps que la qualité de la douleur change : la douleur n’est plus perçue comme vive et lancinante, mais comme rayonnante et tiraillante de façon sourde. Après ce changement on remarque la plupart du temps une nette diminution de la douleur.
En règle générale, on peut établir une diminution de la douleur après trois à cinq traitements. Il n’est pas possible de garantir que la thérapie aura le succès escompté, à savoir la suppression de la douleur. Une diminution de la douleur peut tout à fait être considérée comme une réussite de la thérapie.
Dans l’utilisation orthopédique, le seul risque de l’ESWT connu à ce jour pour le patient est que l’effet de la thérapie ne suffise pas et que la douleur persiste. Un accroissement temporaire de la douleur a pu être constaté dans un nombre restreint de cas.
Chez certains patients, on peut constater temporairement des rougeurs localisées. Dans de rares cas, si la peau est sensible, on peut constater des ecchymoses sous forme de petits points qui se résorbent après quelques jours. Aucune séquelle à long terme n’a été rapportée
2. Thérapie par ondes de choc au point de déclenchement (TPST)
Il y a quelques années, on a découvert par hasard que l’augmentation courte et forte de la pression dans le tissu musculaire, comme celle générée par l’utilisation d’ondes de choc extracorporelles qui avaient été mises au point à l’origine pour la fragmentation de calculs rénaux, se prête parfaitement au diagnostic et à la thérapie des points de déclenchement dans la musculature.
Un muscle sain réagit de façon à peine perceptible aux ondes de choc – même si vous tirez sur un muscle sain avec la même énergie d’onde de choc élevée que vous utilisez aussi pour fragmenter facilement des calculs rénaux, le muscle le ressentira peut-être comme légère pulsion, mais c’est à peine perceptible.
Cependant, lorsque cette augmentation courte et forte de la pression dans le tissu générée par l’onde de choc agit sur un point de déclenchement, cela entraîne immédiatement une douleur, souvent même avec des énergies d’onde de choc bien plus faibles. La douleur peut être perçue à l’endroit du point de déclenchement, mais aussi à un tout autre endroit (douleur référée).
Le point de déclenchement a ainsi été trouvé en tant que cause de la douleur ressentie à un autre endroit.
Lorsque le déclenchement de la douleur a permis de trouver le point de déclenchement (PdD) qui cause la douleur, on traite ce PdD en tirant quelques centaines (en cas de PdD persistant parfois aussi quelques milliers) d’ondes de choc (dont l’intensité a été réduite afin de ne plus générer de douleur insupportables) et le patient ressent immédiatement une diminution du déclenchement de la douleur. Le PdD n’est cependant pas fragmenté comme un calcul rénal ! La courte augmentation de la pression dans le tissu libère des substances hors des cellules qui déclenchent le processus de guérison. Le PdD peut se rétablir après le premier traitement, cependant après quelques séances thérapeutiques, il sera en règle générale éliminé durablement – il est ainsi possible de diminuer voire d’éliminer définitivement des douleurs qui sévissaient depuis des années.
Pour toute information complémentaire, consultez le site : https://www.eswt.info/de/